Lorsque l’on parle de textile en Belgique, il est important de mentionner qu’elle est réputée depuis plusieurs siècles pour être prolifique en création de dentelles. D’origine italienne et belge, la dentelle est produite depuis très longtemps en Belgique. Sans être en mesure de dater précisément ses origines, il est connu qu’au 16e siècle, les Italiens dessinaient beaucoup de modèles de travaux à l’aiguille, du même genre que la dentelle, et que les femmes belges étaient très habiles à les exécuter.
Source: https://lapasserellemontreal.wordpress.com/2012/01/15/la-dentelle-belge/
Mis à part sa longue tradition de dentelle, la Belgique possède une riche histoire au sujet de l’imprimerie.
En effet, dès le XVe siècle, les ateliers d’imprimerie offset (impression indirecte, car le transfert des encres ne se fait pas directement de la plaque sur le papier) étaient répandus sur tout le territoire : Alost, Bruxelles, Mons, Bruges, Anvers, etc. Au tournant des XVe et XVIe siècles, on observe une intensification des échanges intellectuels et commerciaux à l’échelle de l’Europe qui leur bénéficiera. L’apogée de l’imprimerie humaniste correspondra aux années 1550-1590.
L’imprimerie sur papier a dominé le domaine jusqu’à l’arrivée du numérique. Il y avait bien entendu des ateliers d’impression sur tissu à la main pour la reproduction des indiennes dont nous avons beaucoup fait référence dans de précédents articles, de même que des impressions à planche, qui se transformeront plus tard en sérigraphie. Malgré cela, l’impression avec les presses à feuilles était omniprésente.
Depuis l’avènement du numérique dans les années 1980, le marché a énormément changé. Désormais, on préconise davantage les plus petits tirages avec plus de visuels différents. Les technologies numériques ont complètement transformé les ateliers d’impression. Il était enfin possible d’imprimer sans encre, mais avec des poudres thermostatiques, à très grande vitesse, avec une précision et une reproduction parfaites. L’impression directe a permis de commencer à imprimer sur de nouveaux supports : acrylique, aluminium, PVC, styrènes et autres, fournissant ainsi de nouveaux matériaux plus durables et résistants pour l’affichage commercial.
L’impression par transfert, innovation des années 1960
Finalement, la technologie d’impression par sublimation sur tissu apparut. La technologie elle-même fut inventée en 1957. Puis, en 1965, l’impression par transfert est adoptée par la filature Prouvost et Masurel, qui enregistre la technique sous le nom de Sublistatic.
Les années 1970 : on entre dans l’ère numérique
À partir de 1975, l’informatique ouvre de nouvelles voies à l’industrie de l’impression textile. L’impression numérique peut s’appliquer à l’impression digitale (jet d’encre) ou à l’impression par transfert et permet de reproduire toutes sortes d’images par quadrichromie, avec un nombre de couleurs illimité. Réservée au départ aux produits épais (tapis, etc.), elle est utilisée depuis la fin des années 1990 pour imprimer de petites séries dans l’habillement ou l’ameublement, ainsi que pour de l’échantillonnage ou de la personnalisation.
À l’heure des bilans écologiques, l’impression numérique apparaît comme une solution d’impression textile moins exigeante en ressources et moins polluante que les procédés sérigraphiques.
Source: https://textileaddict.me/lhistoire-de-limpression-textile/