Normes, règlements et permis qui régissent l’affichage : savoir planifier ses projets !

En matière d’affichage grand format, beaucoup de normes interviennent et doivent être considérées.

L’affichage extérieur est régi par les municipalités, tandis que l’affichage intérieur concerne les propriétaires d’immeubles, souvent en lien avec les locataires commerciaux. Dans la majorité des cas dans notre industrie, on travaille soit avec des gérants de magasins, soit avec des promoteurs d’événements. L’affichage intérieur situé dans les vitrines de commerces, visible de l’extérieur, est considéré comme de l’affichage intérieur ; il n’est donc pas nécessaire de faire approuver celui-ci par le conseil municipal.

Les installations extérieures

Pour l’affichage permanent extérieur, il existe des normes d’affichage municipales. Celles-ci peuvent varier d’un quartier à l’autre, mais permettent généralement un affichage qui correspond à 40 pieds linéaires de la façade d’un immeuble. Des exceptions ou dérogations aux règles sont possibles, mais tout doit être approuvé par le conseil de ville où est localisé le projet d’affichage, qu’il s’agisse d’un totem, d’un mur d’immeuble ou encore d’un panneau situé sur un terrain qui longe la rue.

Si l’affichage est extérieur, mais temporaire, c’est-à-dire pour une période de six mois ou moins, et qu’il est sur un panneau de chantier, la réglementation est beaucoup moins claire et plus permissive. Quant aux drapeaux, bannières de clôtures et tentes, ceux-ci sont considérés comme temporaires, car souvent désinstallés le soir et replacés sur le site le lendemain. De plus ce type d’affichage étant utilisé principalement en période estivale (de mai à octobre), c’est donc le type de support de promotion par excellence pour les événements extérieurs ou pour la publicité des soldes de magasins.

Les installations intérieures

Les produits que M&M Marketing installe à l’intérieur sont généralement permanents. Ce sont par exemple des cadres en aluminium supportant une toile imprimée sur tissu, des boitiers lumineux, des bannières, ou des toiles qui sont intégrées au mobilier des magasins. Cet affichage ne requiert aucun permis, sauf une autorisation du propriétaire. Souvent, lorsqu’il s’agit de chaînes de magasins, c’est le département de construction ou de marketing du siège social qui décide de l’aménagement de ses succursales, de son design et des visuels qui y seront affichés. Bien souvent, il y a une partie de l’affichage qui est permanent et une autre partie qui est réservée aux visuels en rotation. Cela correspond généralement au changement de saison ou aux lignes de produits.

Les salons et foires commerciales

Lorsqu’il s’agit de stands d’exposition lors de salons événementiels ou de foires commerciales, on doit prévoir des frais de service même si l’affichage est temporaire. Il ne s’agit pas de permis, mais « d’autorisation facturable » qui varie selon le lieu et la durée, par exemple. Ces événements sont généralement régis par le promoteur des lieux (par exemple le Palais des Congrès, Place Bonaventure ou encore le Stade Olympique à Montréal) ou son sous-traitant.

Dans cette situation, chaque service a un prix : autorisation pour dépassement de 90’’ de hauteur, frais pour l’accès aux ancrages de plafond pour l’affichage suspendu, accès à l’électricité, etc. Il en coûte généralement environ 10 000$ à un exposant seulement pour le prix de réservation d’espace pour un stand de 10’ x 10’ lors d’un salon de deux jours. Ce montant n’inclut pas le prix du stand lui-même (murs, tapis, décor, matériaux, etc.) les frais liés à l’installation, le transport et tout le reste. Et ici on parle seulement d’un salon à Montréal ! Dans le cas de Toronto ou de Las Vegas, c’est une autre catégorie de prix ! Juste à titre d’exemple, les installateurs d’ici coûtent environ 50$/heure. Ceux du Palais des Congrès de Montréal sont plus chers (120$/heure), mais le Toronto Trade Center est encore plus gourmand. Quant à ceux des États-Unis, c’est souvent le double !

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