Standardiser les formats, pas un caprice !

Quand il est question d’affichage grand format, un fait est bien connu : il n’existe pas de format standard réel des divers supports ou matériaux. Pour un certain projet, un mur, ou encore une porte, ou même une façade d’immeuble seront considérés comme le standard ! M&M propose donc de travailler sur place, avec l’environnement dans son contexte concret. Parfois on va se déplacer physiquement pour procéder à un relevé de terrain (ou relevé de chantier), c’est-à-dire photographier et prendre des mesures aux endroits où on devra intervenir, en installant une murale, par exemple.

Même si on s’entend que chaque projet est unique, il faut admettre que certains éléments peuvent et doivent être standardisés.

Pouce ou millimètre ? Voilà la question.

Lorsqu’un client transmet des plans pour solliciter une soumission pour un projet, les dimensions générées par les programmes informatiques destinés aux designers et architectes sont habituellement en format métrique (mètres / centimètres / millimètres), et présentent la hauteur d’abord et la largeur ensuite.

« Chez M&M, les équipements opèrent avec un système américain (pieds / pouces) et cela suppose qu’on doive toujours inscrire en premier la largeur et en deuxième la hauteur dans les dossiers de production. Cette façon de faire se veut une convention pour tous les imprimeurs en Amérique du Nord, peu importe le format et la technique d’impression », explique le responsable du département des soumissions, Bruno Lachance.

On se doit donc de convertir les dimensions en format impérial (pouces / pieds), mais il faut d’abord avoir l’approbation de la personne qui fournit les plans pour effectuer les modifications. On peut aussi imaginer que cette personne accepte d’appliquer les conversions dans son document et le retourner avec les nouvelles unités de mesure.

Ainsi, le ratio officiel de conversion privilégié est le suivant : 1 millimètre = 0,03937 pouce ou inversement 1 pouce = 25,4 millimètres, soit 2,54 centimètres ou encore 0,254 mètre. Également, 1 mètre = 39,37 pouces. Il existe des outils en ligne qui peuvent aider à convertir les unités de mesure de l’une à l’autre.

Donc, dans tous les cas de plans fournis par les musées, les architectes ou les designers, il faut dans un premier temps convertir les formats et changer la hauteur pour la largeur et vice-versa afin d’obtenir des formats « standardisés » avec le processus de production. Cet exercice peut parfois prendre un certain temps, voire plusieurs heures pour des gros projets qui comprennent un grand nombre de formats différents.

Une fois ces questions technique réglées, il est possible d’entreprendre la réalisation de la soumission. Une autre raison qui explique pourquoi on procède ainsi, c’est que si la soumission est enregistrée dans le système de pré-production à l’avance, une fois celle-ci acceptée et convertie en commande, tout sera prêt pour démarrer la production. Les formats auront été standardisés au préalable.

Une autre raison importante qui milite en faveur de convertir les unités de mesures en pouces, c’est que tous les prix que M&M inscrits dans les soumissions sont calculés selon la forme « prix au pied linéaire » pour la fabrication des cadres muraux et des boîtiers lumineux et « prix au pied carré » pour les toiles, qu’elles soient imprimées ou non.

Comme au Québec on fonctionne encore avec les deux systèmes (le système métrique pour l’architecture et le système américain pour la construction), il n’est pas rare qu’on confonde les deux, qu’on reçoive une demande de prix avec des unités de mesure mixtes (à la fois des pouces, pieds, centimètres et mètres). « Il est du devoir et dans l’intérêt de nos experts de conscientiser les clients à l’importance de fournir des dimensions dans les bonnes unités de mesures (en pouces, même pour les formats de plus de vingt pieds), puis de respecter nos normes de standardisation (largeur/hauteur) », conclut Bruno Lachance.

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